Le MAINE COON, ainsi que le relatent Marlyse HORNRIDGE et Marie DUBOIS, est, et il peut se targuer d’un tel titre de gloire, le premier chat de race américain. Mais, contrairement à la plupart des « créations » actuelles, il est un pur produit de la nature.
Bien que la félinotechnie ne soit pas encore devenue une science exacte, il parait plausible que le MAINE COON soit le résultat de croisements entre les premiers Angoras, introduits probablement par des marins de Nouvelle Angleterre, et des chats du terroir à poil courts qui vivaient à l’état sauvage dans les immenses forêts du Nord Est des U.S.A., et, bien sûr, du Sud Est du Canada.
D’autres spécialistes pensent qu’il est un descendant américain du chat des Forêts Norvégiennes, et, de fait, il lui ressemble un peu, malgré de nombreuses différences qu’il serait beaucoup trop long d’expliciter ici.
Quoiqu’il en soit, la race se développa selon un processus de sélection naturelle, où seuls les mieux adaptés survécurent. Autant dire que le Maine Coon avec un tel vécu, est plutôt du genre costaud et rustique. Pour survivre à l’état sauvage, en plein hiver dans l’État du Maine, il convient de ne pas être une mauviette.
Bref, il y a déjà plus d’un siècle, les Maine Coon étaient de beaux chats robustes. Habiles chasseurs, ils limitaient la population de souris dans les fermes de la Nouvelle Angleterre. Ce statut cessa avec l’avènement du sport félin. Les premiers éleveurs n’eurent qu’à « piocher » dans la nature ces merveilleux chats à poils mi-long et à les exposer au public, pour les propulser au faite de la hiérarchie féline. Lors du premier « Cat Show américain en 1860, le Maine Coon fut la grande vedette. L’un d’eux remporta le concours du Madison Square Garden en 1865.
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Légendes
Marie-Antoinette...
Une autre théorie donne au MAINE COON une origine française. La reine Marie Antoinette aurait confié ses chats au Marquis de Lafayette parti guerroyer aux côtés de Georges Washington lors de la Guerre d’Indépendance américaine.
Arrivés en Nouvelle Angleterre, ces nobles minets se seraient laissé aller à d’inavouables mésalliances avec les chats autochtones ….. et auraient ainsi engendré les premiers Maine Coon.
Certains, relatant la même histoire, remplacent le Marquis par le beau Diplomate suédois FERSEN, pour lequel, dit-on, la Reine éprouvait de tendres penchants..
Vikings...
Une autre théorie avance que la race s'est développée à partir de croisements entre des chats de ferme locaux et d'autres chats à poils longs ou mi-longs importés d'abord par les Vikings4 aux alentours de l'an 1000. Le maine coon descendrait alors du chat des forêts norvégiennes, ce qui expliquerait leur ressemblance. Cette hypothèse est appuyée par la ressemblance entre turc de van, sibériens, norvégiens et enfin maine coons dont les origines géographiques correspondent aux déplacements des Vikings5,2. Cette ressemblance avec le norvégien peut aussi s’expliquer par le fait que le climat hivernal de la Nouvelle-Angleterre et celui de la Norvège sont identiques et auraient donc conduit à sélectionner les mêmes spécificités physiques
Animal de compagnie exotique...
Au XIXe siècle, Mme Pierce, une des premières propriétaires de maine coon a également émis l'hypothèse que ces chats étaient arrivés sur les côtes du Maine par la mer, non pas grâce aux Vikings, mais plutôt par les riches familles du Maine qui possédaient alors de luxueux bateaux et voyageaient beaucoup. Ils auraient ramené de leurs expéditions de nombreux animaux de compagnie exotiques, notamment pour amuser les enfants.
La deuxième hypothèse de Mme Pierce était que des chats angoras furent embarqués à bord des bateaux marchands pour chasser les rats3. Dans les deux cas, ils auraient débarqué sur la côte Est et se seraient mélangés aux chats locaux à poils courts.
Un mélange...
Selon une croyance populaire, le Maine Coon serait issu des amours d’un chat indigène de l’État du MAINE, au nord est des États-Unis, et d’un raton laveur (racoon en anglais). La contraction des deux noms, Maine et Racoon, lui aurait valu son nom de MAINE COON. La trouvaille est plaisante mais pas très sérieuse. En effet, n’importe quel généticien, et tous les gens un tant soit peu réalistes, s’étranglent de rire devant une telle affabulation, une telle union étant, bien évidemment, biologiquement impossible.
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